Scalp : Drame à la bourse ?

Scalp, "c'est voler une information visuelle sur un marché financier à la criée et s'en servir pour faire du cash dans les plus brefs délais", décrit Bruno Petit, ancien "golden boy" à l'origine du projet, dans le Générique(s) d'octobre (N°8, "Made in France"). Son boulot ? Producteur de la société 7ème Apache qui conçoit la série pour une diffusion sur la chaine française, Canal+.

Objectif, tirer d'un milieu réel et compliqué, qui use d'une langage spécialisé, lui-même enrichi de codes secrets, une trame scénaristique simple qui immerge le spectateur au fur et à mesure de la découverte de l'intrigue.

Pour ce faire, on suivra une jeune femme, "Alex" incarnée par Laure Marsac, grimper pas à pas dans ce milieu éminemment masculin. D'ailleurs, ça nous rappelle "Reporters" dont l'un des personnages, Elsa Cayatte, débarquait dans le journalisme télévisuel. L'utilisation du parcours initiatique est un procédé classique mais généralement efficace tant qu'il ne s'étale pas sur la moitié de la saison.

L'action se situe au milieu de la guerre du Golfe, dans les année 90. Des mots de Générique(s), il s'agit "d'étudier les dessous des cartes de la première guerre d'Irak : délits d'initiés avant l'invasion du Koweït, partage occulte des marchés financiers".

A la réalisation, on retrouve Xavier Durringer à qui l'on doit notamment "J'irai au paradis car l'enfer est ici". La plongée dans le "pit" est prévue pour le 14 janvier 2008 d'après Newzy.fr qui nous donne un aperçu en image et en interview du tournage opéré cet été.