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Vis la vie rêvée des réalisateurs syndiqués à la DGA



La grève des scénaristes ne concerne pas qu'eux. Ils ont ainsi engagé toute une industrie derrière eux qui subit de pleins fouet cet arrêt qui n'en finit plus. Ne revenons pas sur leurs revendications qui sont légitimes -ils ne touchent pas un centime sur le contenu diffusé sur les nouveaux médias incluant Internet-, mais regardons de plus près l'accord passé entre l'AMPTP (groupement des producteurs) et la DGA (syndicat des réalisateurs).

C'est LePoint.fr par l'intermédiaire de son journaliste Emmanuel Beretta qui dégaine. Extrait :
"Aux États-Unis, les accords collectifs des réalisateurs (consignés dans un épais bouquin) prévoient que, lors des tournages, les membres de la DGA voyagent en première classe et descendent uniquement dans des hôtels 5 étoiles. Dans les nouveaux accords, leurs frais de dîner ont été augmentés de... 28 dollars. De même que lorsqu'ils tournent une scène en prise de vue aérienne ou subaquatique, ils touchent une prime : celle-ci a été augmentée de 170 dollars dans les nouveaux accords."

En y regardant de plus près, faut modérer un peu le bordel. Les voyages en première classe ne se font que sous certaines conditions et étaient déjà présents dans la base des accords signés en 2005 (Article 4, alinéa 4-104). Concernant ces nouveaux accords, effectivement, pour les repas, la DGA annonce une augmentation des frais.

De toute manière, c'est quand même une vie de luxe quoiqu'on en dise. Et que la DGA n'ait pas soutenu le combat mené par la WGA n'est finalement pas étonnant. Ils se promènent en première classe, dans des hôtels de luxe, rollex au poignet. Les pauvres, c'est quoi ?

S'ils ont accepté l'accord, c'est aussi parce que la pression émise par l'AMPTP était immense tant une grève des réalisateurs (13 500 membres) leur serait préjudiciable. Dans le même article, le réalisateur français Patrick Taulère syndiqué à la DGA réagit : "Aucun programme ne pourrait être diffusé : ni les actualités, ni les talk-shows, ni les émissions de télé-réalité (NDLR : elles ont envahi les écrans depuis que les séries TV sont bloquées), ni les retransmissions sportives... Ce serait une catastrophe pour toute l'industrie américaine !"

De son côté, la réaction du syndicat des scénaristes ne s'était pas faites attendre. Et depuis une semaine, des négociations informelles ont débuté avec les producteurs. Des récentes rumeurs affirment que les deux parties se seraient mises d'accord. D'autres pensent qu'il s'agit de l'action de membres de l'AMPTP qui essayent de couper l'herbe sous le pied des scénaristes. Pour l'instant, le blackout médiatique sur ces négociations est encore observé.


     


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INFORMATIONS
Date : 01/02/2008 à 11:08
Auteur :
Catégorie : Bla Bla Bla
Sous-Catégorie : Revue de presse


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