A (re)découvrir : Doom-Doom

On a un train de retard et c'est après une rediffusion du 3x26 minutes en provenance directe de la Nouvelle Trilogie, Doom-Doom, que l'idée de vous la faire découvrir a germé.

Doom-Doom met en scène V et M, deux tueurs à gages qui sont obligés malgré eux de faire équipe. L'un, M, est un vétéran de la profession, et se prend d'amour pour un pinceau. Sa couverture : artiste-peintre. L'autre, V, est un petit jeune aux dents longues qui cherche à se faire un nom dans le métier. Inutile de dire que M le prendra sous son aile et une étrange amitié liera les deux hommes.

De cette relation nait des dialogues hilarants lorsqu'ils mettent leur talent à contribution et qu'ils refont le portrait de leurs contrats. La mise à mort de parfaits inconnus trouble légèrement V qui se pose des questions existentialistes. Et très vite, elles vont toucher puis irriter son compagnon M. L'évolution entre les deux est fluide. On croirait assister à la naissance d'une adaptation comique réussie de Dexter tant le questionnement interne de ses premiers rôles occupe une place importante dans l'histoire. Pour compléter cette introduction, voilà ce que j'écrivais il y a quelques jours :

L'histoire de deux tueurs à gages qui se retrouvent à faire équipe. Le premier prétend à sa famille qu'il est artiste peintre et se prend au jeu du pinceau. Le second provient d'une famille juive protectrice. Il flambe et baise à tout va. L'atout comique de Doom Doom provient certainement de l'absurdité des dialogues écrits par ses deux créateurs Virgile Bramy et Laurent Abitbol. Du langage qu'ils utilisent aux discutions rocambolesques : imaginez-les en planque, avant le meurtre d'un couple, en train de philosopher sur le sens du triangle formé par les galets que l'un d'eux jette dans le sable pour s'occuper. Proprement étonnant. De quoi gommer les rares défauts du jeu d'acteur qui peut manquer de spontanéité. Pour prolonger le plaisir, un prequel de la rencontre entre les deux personnages avait été diffusé sur le site de Canal+. Un univers qui aurait mérité bien plus que les trois malheureux épisodes de 26 minutes.

Doom-Doom, c'est l'idée de trois hommes : Laurent Abitbol, Virgile Bramly et Nicolas Mongin. Réunis au sein du collectif NoGood Industry, ils réalisent des courts-métrages "comme Doom-Doom Contrats N°16, N°17 et N° 18 en 2006 et Room Service l'année suivante", dixit UnHomme. Courts que l'on n'a pas vu. La Nouvelle Trilogie les distingue et sélectionne leur projet. Ainsi est né Doom-Doom, sur Canal+.

Histoire de ne pas vous laisser en plan après cette présentation, je suis allé à la pêche aux vidéos. Deux teasers d'abord qui présentent chacun M et V. Et puis trois vidéos un peu trop longues qui sont des making-off du tournage, le tout en musique. Et puis surtout, bien avant ces vidéos ci-dessous, regardez sur le site de la chaîne cryptée la rencontre en 4 webisodes de M et V. Vous noterez d'ailleurs à la fin du 4ème épisode la mention "A Suivre...".

DOOM-DOOM teaser V


DOOM-DOOM teaser M