Les avantages du compte
Donnez votre avis et commentez Devenez contributeur Créez et gérez votre sériethèque Et bien plus. En savoir d'avantage
Donnez votre avis et commentez Devenez contributeur Créez et gérez votre sériethèque Et bien plus. En savoir d'avantage
Fermer
Pas de compte ?
Donnez votre avis et commentez Devenez contributeur Créez votre sériethèque Et bien plus.
Donnez votre avis et commentez Devenez contributeur Créez votre sériethèque Et bien plus.
Créer un compte
En savoir d'avantage
Fermer
Le meilleur des séries TV US et internationales
Figurez-vous que je fais parti des rares à avoir vu quelques épisodes de Cinq Soeurs, la fiction quotidienne de France 2 dont était responsable Marathon Production (qui a commis l'insoutenable Sous le soleil). Le résultat à l'image était particulièrement repoussant.
C'est à cette même boîte de production que l'on doit Pas de secrets entre nous, la nouvelle fiction quotidienne qui arrive à l'antenne de M6 lundi prochain. Diffusée à 20h05, son objectif est suffisamment clair : concurrencer Plus Belle La Vie qui démarre 15 minutes plus tard sur France 3. Si avec Cinq Soeurs, ç'aurait été un échec cuisant, force est de constater que Pas de secrets entre nous regorge de qualités pour un soap quotidien de ce calibre.
Comme elle l'avait fait pour Cinq Soeurs, son pilote est mis à disposition du public sur Internet à cet endroit. Une idée que ne peut que nous réjouir, répétons-nous sans cesse, lorsque ce type d'initiative est lancée. Ce fût le cas avec Fais pas ci, fais pas ça, ce fût le cas avec Les Oubliées, également avec Engrenages. Bref, on ne peut pas leur enlever cette bonne intention. Passons maintenant au vif du sujet : le pilote de PDSEN.
Déjà, la série est un concept en elle-même. Du moins, sa communication a su tirer profit des qualités appréciées par le public qui regarde ce type de programme (voire même dans les séries modernes) : le mystère. Chaque personnage, dans chaque série a un ou plusieurs secrets. Ce n'est pas une nouveauté. Dans PDSEN, c'est ce qu'ils mettent en avant, d'où le titre.
Histoire de partir sur de bonnes bases, voici le résumé de l'épisode avec pleins de spoilers. La première séquence met en scène un mariage sur le point d'aboutir. Un homme débarque en retard et s'assoit sur les bancs. Enzo, le futur marié, l'aperçoit, d'un regard inquiet, l'esprit occupé. Au moment où le prêtre lui demande de dire un gros "Oui" à sa future épouse, on est propulsé 24h en arrière.

Le mariage, un futur fiasco que l'on voit venir à des kilomètres
On retrouve le Enzo, heureux, l'esprit léger, en train de danser. Il déménage, il est surbooké mais il profite de ses derniers moments. On y découvre ses anciens colocataires, la soeur de son ancien colocataire et puis celle qui va le remplacer dans la colocation.
Jusqu'au moment où il reçoit un coup de fil au bout duquel se trouve un certain Benjamin. C'est un vieil ami d'enfance que sa future épouse connait bien également. Un futur triangle amoureux ? Nous le verrons plus tard. Mais revenons en à Benjamin. Il est là pour prévenir Enzo qu'il a retrouvé l'assassin de ses parents, morts devant ses yeux.

Aspect de la coloc', on approche de la comédie
Problème : Benjamin va ranimer le besoin de vengeance qu'Enzo avait difficilement mis de côté. Un déclencheur qui va le travailler toute la journée jusqu'à ce qu'il se trouve devant l'autel, aux côtés de sa future épouse. Et comme l'épisode n'aurait eu aucun intérêt s'il avait dit oui, et bien il dit non et déchire le coeur de sa tendre non-femme. D'où mon interrogation sur le triangle amoureux : l'ex-future mariée va-t-elle se rapprocher de Benjamin avec qui elle a peut-être déjà eu une relation ? La réponse n'est pas en tout cas présente dans cet épisode.
Ai-je apprécié ou non ? Et bien oui. J'ai honte, j'ai apprécié un épisode d'une quotidienne produite par Marathon Production. Est-ce un signe du destin, est-ce que mon exigence se ramollit ? Je ne sais pas mais en tout cas, même si j'ai presque retiré du plaisir à regarder cet épisode (du moins, ça ne m'a pas autant emmerdé que Bienvenue Chez les Ch'tis et Indiana Jones 4 regroupé en un film), et bien au fond de moi, ça me fait vraiment peur d'écrire ce type de phrases.

Le meurtrier des parents d'Enzo
Alors pourquoi ça m'a plu ? Je vais essayer tout de même de tenter de m'expliquer. Même si je sais que dans tous les cas, j'ai tort. Déjà l'humour. Grossière erreur, ils tentent de me séduire par une auto-dérision et un parler franc ironique qui me va, en tant que téléspectateur, comme un gant. Alors j'étais pas plié tout l'épisode hein, ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit. Seulement certaines phrases lancées au bon moment sont efficaces.
Ensuite, il y a le jeu d'acteur. Ouf, je reprends un peu mon souffle, on est bien dans du français. Mais ça semble plus soigneux, plus travaillé que Plus Belle La Vie ou Cinq Soeurs. Attention ! Il semble difficile de s'y fier sachant que l'équipe technique et les acteurs ont du perfectionner au maximum l'épisode pilote. D'ailleurs, c'était plus ou moins le cas pour Cinq Soeurs dont le niveau, déjà bien bas à l'origine, s'était écroulé sur les épisodes suivants.
Mention spéciale à Nicolas Van Beveren (Enzo, le rôle principal de cet épisode) à qui j'attribue la responsabilité de la réussite de cet épisode. Ce qui m'étonne encore plus, c'est que sa filmographie est vierge. Alors doit-on également féliciter la direction d'acteurs ? Très certainement. Par exemple, son passage où il danse me rappelle fortement Jean Dujardin dans Un Gars, Une Fille. La performance de Marie Fugain (Babeth Ferlet) est également appréciable.

Enzo (Nicolas Van Beveren) découvre l'assassin de ses parents
Et puis tant qu'à parler des influences, autant le faire maintenant. Car j'y ai vu énormément de Grey's Anatomy, à la fois dans le traitement des intrigues sentimentales (la première scène du mariage) mais également dans la manière d'utiliser la musique. Pour le coup, on nage en terrain connu.
Niveau réalisation, les champ/contre-champ insupportable de ce type de programme avec une lumière saturée sont bien présents mais ils sont parfois égayés par un plan moyen des deux protagonistes ce qui allège considérablement ce type d'échanges, bien trop souvent lourdingues. A noter des flashbacks en noir et blanc particulièrement mal réalisés. Leur seul mérite, c'est de ne pas s'éterniser.

Contrairement au vieux, Enzo jeune est très mauvais comédien
Mais il y a également des aspects très négatifs, et là je pèse mes mots. Dans la manière d'introduire les personnages, je trouve le trait et les dialogues grossiers. Peut-être est-ce à cause du jeu d'acteur de Renaud Bernard (qui joue Mathieu Caron, frère de Babeth Ferlet) qui ne parvient pas à les rendre naturels. Certes, c'est moins plastique que Cinq Soeurs, mais il y a un goût dérangeant de polystyrène.
Je n'ai pas supporté non plus la joie qui ressort de cet épisode. Et là, je crois bien m'attaquer de toute façon à l'une des règles insupportables du soap : il faut que ça pétille, qu'on en ressort heureux, qu'il y ait le moins de message possible derrière, sauf ceux partagés par le commun des mortels dans la société judéo-chrétienne telle que la nôtre. Puisqu'effecivement, ce type de programme n'est pas là pour faire réfléchir.
Reste que c'est un pas que j'ai finalement réussit à franchir avec le pilote de PDSEN, ce qu'aucun épisode de Cinq Soeurs ou de Plus Belle La Vie n'avait réussit à faire. Pour autant, c'est un daytime soap, donc ne vous attendez pas à un niveau de production des fictions de Canal+. C'est incomparable, autant dans le système de production que dans les moyens.
Imaginez, pour une série de la chaîne cryptée en plein tournage, les acteurs enregistrent probablement dans les 5 minutes utiles par jour (ce qui est déjà énorme puisqu'au cinéma, on approche des 1 minutes par jour). Pour une quotidienne comme PDSEN, on enregistre un épisode complet, dans les 20 à 25 minutes utiles. Soit autant de temps en moins pour fignoler les plans, le jeu et la mise en scène. Et dès le départ, on nous annonce qu'on est dans un programme de ce type : le générique est d'une atrocité abominable. A voir pour les plus curieux, mais passez votre chemin si vous ne vous sentez pas prêts.
Pour voir le pilote, suffit de cliquer ici.
C'est à cette même boîte de production que l'on doit Pas de secrets entre nous, la nouvelle fiction quotidienne qui arrive à l'antenne de M6 lundi prochain. Diffusée à 20h05, son objectif est suffisamment clair : concurrencer Plus Belle La Vie qui démarre 15 minutes plus tard sur France 3. Si avec Cinq Soeurs, ç'aurait été un échec cuisant, force est de constater que Pas de secrets entre nous regorge de qualités pour un soap quotidien de ce calibre.
Comme elle l'avait fait pour Cinq Soeurs, son pilote est mis à disposition du public sur Internet à cet endroit. Une idée que ne peut que nous réjouir, répétons-nous sans cesse, lorsque ce type d'initiative est lancée. Ce fût le cas avec Fais pas ci, fais pas ça, ce fût le cas avec Les Oubliées, également avec Engrenages. Bref, on ne peut pas leur enlever cette bonne intention. Passons maintenant au vif du sujet : le pilote de PDSEN.
Déjà, la série est un concept en elle-même. Du moins, sa communication a su tirer profit des qualités appréciées par le public qui regarde ce type de programme (voire même dans les séries modernes) : le mystère. Chaque personnage, dans chaque série a un ou plusieurs secrets. Ce n'est pas une nouveauté. Dans PDSEN, c'est ce qu'ils mettent en avant, d'où le titre.
Histoire de partir sur de bonnes bases, voici le résumé de l'épisode avec pleins de spoilers. La première séquence met en scène un mariage sur le point d'aboutir. Un homme débarque en retard et s'assoit sur les bancs. Enzo, le futur marié, l'aperçoit, d'un regard inquiet, l'esprit occupé. Au moment où le prêtre lui demande de dire un gros "Oui" à sa future épouse, on est propulsé 24h en arrière.

Le mariage, un futur fiasco que l'on voit venir à des kilomètres
On retrouve le Enzo, heureux, l'esprit léger, en train de danser. Il déménage, il est surbooké mais il profite de ses derniers moments. On y découvre ses anciens colocataires, la soeur de son ancien colocataire et puis celle qui va le remplacer dans la colocation.
Jusqu'au moment où il reçoit un coup de fil au bout duquel se trouve un certain Benjamin. C'est un vieil ami d'enfance que sa future épouse connait bien également. Un futur triangle amoureux ? Nous le verrons plus tard. Mais revenons en à Benjamin. Il est là pour prévenir Enzo qu'il a retrouvé l'assassin de ses parents, morts devant ses yeux.

Aspect de la coloc', on approche de la comédie
Problème : Benjamin va ranimer le besoin de vengeance qu'Enzo avait difficilement mis de côté. Un déclencheur qui va le travailler toute la journée jusqu'à ce qu'il se trouve devant l'autel, aux côtés de sa future épouse. Et comme l'épisode n'aurait eu aucun intérêt s'il avait dit oui, et bien il dit non et déchire le coeur de sa tendre non-femme. D'où mon interrogation sur le triangle amoureux : l'ex-future mariée va-t-elle se rapprocher de Benjamin avec qui elle a peut-être déjà eu une relation ? La réponse n'est pas en tout cas présente dans cet épisode.
Ai-je apprécié ou non ? Et bien oui. J'ai honte, j'ai apprécié un épisode d'une quotidienne produite par Marathon Production. Est-ce un signe du destin, est-ce que mon exigence se ramollit ? Je ne sais pas mais en tout cas, même si j'ai presque retiré du plaisir à regarder cet épisode (du moins, ça ne m'a pas autant emmerdé que Bienvenue Chez les Ch'tis et Indiana Jones 4 regroupé en un film), et bien au fond de moi, ça me fait vraiment peur d'écrire ce type de phrases.

Le meurtrier des parents d'Enzo
Alors pourquoi ça m'a plu ? Je vais essayer tout de même de tenter de m'expliquer. Même si je sais que dans tous les cas, j'ai tort. Déjà l'humour. Grossière erreur, ils tentent de me séduire par une auto-dérision et un parler franc ironique qui me va, en tant que téléspectateur, comme un gant. Alors j'étais pas plié tout l'épisode hein, ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit. Seulement certaines phrases lancées au bon moment sont efficaces.
Ensuite, il y a le jeu d'acteur. Ouf, je reprends un peu mon souffle, on est bien dans du français. Mais ça semble plus soigneux, plus travaillé que Plus Belle La Vie ou Cinq Soeurs. Attention ! Il semble difficile de s'y fier sachant que l'équipe technique et les acteurs ont du perfectionner au maximum l'épisode pilote. D'ailleurs, c'était plus ou moins le cas pour Cinq Soeurs dont le niveau, déjà bien bas à l'origine, s'était écroulé sur les épisodes suivants.
Mention spéciale à Nicolas Van Beveren (Enzo, le rôle principal de cet épisode) à qui j'attribue la responsabilité de la réussite de cet épisode. Ce qui m'étonne encore plus, c'est que sa filmographie est vierge. Alors doit-on également féliciter la direction d'acteurs ? Très certainement. Par exemple, son passage où il danse me rappelle fortement Jean Dujardin dans Un Gars, Une Fille. La performance de Marie Fugain (Babeth Ferlet) est également appréciable.

Enzo (Nicolas Van Beveren) découvre l'assassin de ses parents
Et puis tant qu'à parler des influences, autant le faire maintenant. Car j'y ai vu énormément de Grey's Anatomy, à la fois dans le traitement des intrigues sentimentales (la première scène du mariage) mais également dans la manière d'utiliser la musique. Pour le coup, on nage en terrain connu.
Niveau réalisation, les champ/contre-champ insupportable de ce type de programme avec une lumière saturée sont bien présents mais ils sont parfois égayés par un plan moyen des deux protagonistes ce qui allège considérablement ce type d'échanges, bien trop souvent lourdingues. A noter des flashbacks en noir et blanc particulièrement mal réalisés. Leur seul mérite, c'est de ne pas s'éterniser.

Contrairement au vieux, Enzo jeune est très mauvais comédien
Mais il y a également des aspects très négatifs, et là je pèse mes mots. Dans la manière d'introduire les personnages, je trouve le trait et les dialogues grossiers. Peut-être est-ce à cause du jeu d'acteur de Renaud Bernard (qui joue Mathieu Caron, frère de Babeth Ferlet) qui ne parvient pas à les rendre naturels. Certes, c'est moins plastique que Cinq Soeurs, mais il y a un goût dérangeant de polystyrène.
Je n'ai pas supporté non plus la joie qui ressort de cet épisode. Et là, je crois bien m'attaquer de toute façon à l'une des règles insupportables du soap : il faut que ça pétille, qu'on en ressort heureux, qu'il y ait le moins de message possible derrière, sauf ceux partagés par le commun des mortels dans la société judéo-chrétienne telle que la nôtre. Puisqu'effecivement, ce type de programme n'est pas là pour faire réfléchir.
Reste que c'est un pas que j'ai finalement réussit à franchir avec le pilote de PDSEN, ce qu'aucun épisode de Cinq Soeurs ou de Plus Belle La Vie n'avait réussit à faire. Pour autant, c'est un daytime soap, donc ne vous attendez pas à un niveau de production des fictions de Canal+. C'est incomparable, autant dans le système de production que dans les moyens.
Imaginez, pour une série de la chaîne cryptée en plein tournage, les acteurs enregistrent probablement dans les 5 minutes utiles par jour (ce qui est déjà énorme puisqu'au cinéma, on approche des 1 minutes par jour). Pour une quotidienne comme PDSEN, on enregistre un épisode complet, dans les 20 à 25 minutes utiles. Soit autant de temps en moins pour fignoler les plans, le jeu et la mise en scène. Et dès le départ, on nous annonce qu'on est dans un programme de ce type : le générique est d'une atrocité abominable. A voir pour les plus curieux, mais passez votre chemin si vous ne vous sentez pas prêts.
Pour voir le pilote, suffit de cliquer ici.
M.R.
Quelle politique de fiction pour l'audiovisuel public ? | Le grand bilan de l'année 2023 : séries, épisodes, membres, choix de la rédaction |
|
INFORMATIONS
Date : 26/06/2008 à 21:26 Auteur : la rédaction Chaine : M6 Catégorie : Annonce Sous-Catégorie : Preview |
DERNIÈRES ACTUALITÉS
ACTU EN RELATION
PUBLICITÉ
TOP ACTUALITÉS