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Preview Fringe : Quand une vache marque le ton



Le gros buzz de la rentrée, outre le projet de Joss Whedon, Dollhouse, se trouve également sur la FOX. Fringe, produit par J.J. Abrams mais écrit par les scénaristes de Transformers part d'une idée simple.

Le vol 627 navigant entre Hambourg et Boston est touché par un mal mystérieux. A son arrivée à l'aéroport Logan à Boston, tous ses passagers sont morts. Le FBI est appelé en renfort pour résoudre l'affaire. Olivia Dunham (Anna Torv) fait ainsi son entrée. Au cours de son enquête, elle va accuser la perte de son amant (et collègue) l'agent Scott, un acteur doué d'un charisme et d'un talent impressionnant. Il aurait même pu concurrencer Summer Glau dans Sarah Connor Chronicles.


Olivia Dunham (Anna Torv)

Pour le sauver, Olivia Dunham fait appel à Walter Bishop, par l'intermédiaire de son fils. Tous deux sont des malades dans leurs genres : le premier est un scientifique particulièrement érudit en matière des "fringe science" (sciences en marge comme la réanimation, télépathie, etc) et le second est une sorte de caméléon, un petit génie de l'adaptation doté d'un QI de 190. Ne rigolez pas : Joshua Jackson interprète ce rôle.


Peter Bishop (Joshua Jackson)

Walter Bishop va ainsi lui proposer d'entrer en communication comateuse avec l'agent Scott pour qu'il lui fournisse le souvenir de l'homme qui est à l'origine de sa condition de larve transparente. Car c'est l'un des symptômes quand on est touché par ce virus : notre peau devient transparente. Ce qui globalement accroit une certaine impression de "gore" puisqu'on y découvre tout le tissu musculaire d'un humain.


Walter "Papa" Bishop (John Noble)

L'interprétation d'Anna Torv qui joue Olivia Dunham me laisse indifférent. Son personnage est pour l'instant lisse, envahit par une volonté de revanche et une ambition de découvrir la vérité. Rien de bien transcendant en quelque sorte.

La relation d'un fils frustré par le génie et la folie de son père est particulièrement bien rendue. Bien au-dessus de la prétendue relation mère/fils entre Sarah et John Connor dans la série Terminator.

L'humour utilisé est assez décalé. Ce qui est difficilement comparable à celui pratiqué par les héros américains trop cool et trop classes qui claquent des vannes parfaites au bon moment. Dans Fringe, on joue plutôt sur le ridicule et le surprenant. On ne peut pas dire que ça ne fonctionne pas mais parfois, on se croirait limite dans Chuck. Et la présence de la vache n'en est que l'exemple parfait.


N'est-ce pas Mr. Kirk Acevedo (Charlie Francis) ?

La mythologie est à tous les étages. Des expériences menées dans les années 70 par le docteur Bishop à l'étrange société qui semble être mêlée à cette affaire : Massive Dynamics. Problème, pour l'instant, seul le cliff de fin (qui là encore pourrait rappeler Chuck, décidément...) nous jette dans la fourmilière. Ce qui ne nous fera pas oublier les longueurs ressenties au cours des 80 minutes du pilote. Pas de quoi sauter au plafond finalement mais, ouf, le potentiel est bien là.

PS : ah oui, j'oubliais. La réalisation est tellement classique qu'elle ne vaut pas la peine d'être citée. Seule originalité, la présence des noms des lieux en 3D inclus dans les décors.


Sur Bagdad, c'est particulièrement étrange

M.R.


     


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INFORMATIONS
Date : 16/06/2008 à 21:43
Auteur :
Fiche série : Fringe

Catégorie : Annonce
Sous-Catégorie : Preview



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