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Skins et Jekyll : Fiction anglaise à l'honneur ce lundi



Malgré notre forte américanisation télévisuelle, Spin-Off.fr ne cherche pas à non plus à tomber dans une maladresse "getthoïsante" dressant un portrait manichéen de la "good TV" : d'un côté il y aurait les USA et de l'autre, le reste du monde. Non, même en France, il y a des bonnes séries. Et au Royaume-Uni aussi.


Chaussez vos Skins

Lundi, sur E4, est lancée la deuxième saison de Skins. Cette "series 2", comme on dit de l'autre côté de la manche, sera plus sombre. Les ados insouciants seront confrontés à des choix qui les feront entrer dans le monde adulte.

A la fin de la saison 1, Tony était renversé, laissé presque pour mort dans la rue. Sid concluait dans la douleur avec Cassie qui allait s'expatrier en Ecosse. Chris avait subit le départ de sa mère et vécu une aventure avec sa prof. Anwar persistait dans l'hypocrisie d'être un bon musulman et laissait dans le doute Maxxie, son ami, qu'il refoulait car homosexuel.

On attend avec impatience cette nouvelle saison pour un "teen show" qui n'en est pas vraiment un. Le clin d'oeil moqueur adressé au milieu de la première saison à One Tree Hill fait parti des dizaines de références qui jalonnent l'écriture de la série jusqu'au mythiques Beatles et l'emploi de sa célèbre chanson Michelle. La série ne manque pas de rappeler son contexte et ses références, ouvertement, à travers ces gamins de Bristol. Son créateur, Bryan Elsley, a eu cette bonne idée de faire participer des jeunes à l'écriture du show. Moyenne d'âge : 20 ans.


Jekyll étrofaure

Outre diffuser des séries françaises qui osent mais pas toujours en bien, Canal + va chercher aussi le meilleur de ce que l'on peut trouver en Angleterre. Ce sont eux qui ont diffusé la première saison de Skins par exemple. Et, en ce 11 février, ils s'apprêtent à dévoiler la création de Steven Moffat au public français : une fabuleuse adaptation contemporaine du conte de Dr. Jekyll et Mr. Hyde.

Pour jouer le rôle clé, James Nesbitt combine sans faiblesse les deux faces du personnage. D'un côté, le Dr. Jackman, soumis, au regard désabusé voit, de l'autre, son double grandir et devenir incontrôlable. C'est tellement bien joué qu'on se demande comment l'acteur arrive à rendre crédible deux personnages tellement différent alors que c'est la même gueule qui leur donne vie.

La série est en elle-même un melting-pot savamment dosé. Hyde n'est qu'un ado dans sa tête, cherche à tout tester, réagit et se transcende face à l'adversité. C'est la démesure. Jackman, plus réfléchit, fait avancer l'intrigue en tant que scientifique et père de famille, mais il finit par perdre pied.

L'histoire sait alterner la comédie et le thriller, l'horreur et le suspense. Autant, ce n'est pas surprenant de voir le second degré toujours présent, "so-brittish", offrant de la matière à qui veut rire. Autant, notre flegme est mis à rude épreuve quand on aperçoit l'inventivité scénaristique digne des plus grands moments de 24. Le mélange est étrange mais il fonctionne. Une interview promo de son créateur est disponible sur le site de Canal+.


     


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INFORMATIONS
Date : 11/02/2008 à 17:30
Auteur :
Fiche série : Jekyll, Skins
Catégorie : Annonce
Sous-Catégorie : Diffusion



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