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Reporters saison 1


12,70/20 (64 notes épisodes
Les notes attribuées à tous les épisodes
)

Diffusée du 08/05/2007 au 29/05/2007
Format 52 minutes
 
 
 
 
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10/20
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Liste des épisodes Reporters saison 1

  Diffusé le Titre Moyenne Notes Comm.
08/05/2007 Episode 1 11.1 11 notes 1 réaction
08/05/2007 Episode 2 12.3 9 notes 0 réaction
15/05/2007 Episode 3 12.0 8 notes 0 réaction
15/05/2007 Episode 4 12.8 8 notes 0 réaction
22/05/2007 Episode 5 12.7 7 notes 0 réaction
22/05/2007 Episode 6 13.9 7 notes 1 réaction
29/05/2007 Episode 7 13.0 7 notes 0 réaction
29/05/2007 Episode 8 14.0 7 notes 2 réactions


Reporters saison 1 streaming et téléchargement

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Notes et audiences Reporters saison 1











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Acteurs / actrices Reporters saison 1


Thomas Schneider

Florence Daumal

Michel Cayatte

Albert Lehman

Catherine Alfonsi

Elsa Cayatte

Sophie Kosinski
le juge
Le journaliste 1
Jack Chambers
Benedetto
Rosa Maria Castio

Tous les autres acteurs de cette série

Bilan et critique Reporters saison 1

Je commencerais ce bilan de la première saison de Reporters par dire que je suis un grand sceptique en ce qui concerne les productions françaises. Souvent fausses et mal-pensées, mal-jouées, je ne m’attarde que rarement à tenter le coup avec des séries francophones. Il m’arrive d’en apprécier de temps à autre, comme Kaamelott et Un gars une fille, mais j’ai beaucoup plus de mal avec les "dramas". J’avais gouté à Hard et La Commune, tout juste captivant (même si bourrés de défauts) et j’en ai détesté beaucoup d’autre.

Alors quand les autres rédacteurs de ce site parlent de Reporters en en faisant l’éloge, ma curiosité a battu mon scepticisme et j’ai tenté le coup. Je vous le dis tout de suite, je n’ai pas été déçu. D’abord le sujet, le monde du journalisme, c’est un sujet complètement original et qui est traité de deux angles différents, le journalisme télé et le journalisme papier. Malgré un début de saison assez lent, on a le droit à des épisodes soutenus et des intrigues passionnantes sur beaucoup d’aspects qui tournent autour de ces deux faces du journalisme. Seul bémol : le format. En effet, 53 minutes en moyenne par épisode, c’est quand même très long et il est difficile d’avaler la saison rapidement.

Un réalisme… réel !

C’est l’un des plus grosses reproches que je fais aux productions francophones en général, le réalisme. Souvent, on sent la fausseté du tournage, l’artificiel, l’appris par cœur. Au contraire, Reporters n’a pas ce défaut majeur. Les dialogues sont justes, les personnages bien travaillés, le vocabulaire correspond à la personne qui l’utilise.

En plus de cela, l’histoire générale sent la vraisemblance. On ne pousse pas trop loin, on est dans l’actualité mais une actualité plus intérieure, celle des journalistes et de leurs choix. Les problèmes économiques des journaux papiers, par exemple, amènent toutes sortes de questions et de choix. Difficile d’y trouver son chemin, entre éthique journalistique et problèmes économiques. On voit bien aussi la difficulté présentée pour les journalistes télé qui doivent remplir un JT tous les jours.

Mais le thème le plus intéressant et qui est notamment développé en fin de saison, c’est le problème de censure et d’autocensure, surtout au niveau politique. L’article de Michel Cayatte sur une région polluée et touchée par les maladies en est un exemple. Lui, défend le pouvoir du journaliste, mais au final, il met son journal dans une situation délicate et l’affaire qu’il a relayé dans le même état. On a aussi droit à cette pression du monde politique, d’où souvent une autocensure préventive, histoire de n’élever aucune plainte. La série aurait pu regarder ce sujet uniquement du côté des pauvres journalistes, oppressés par leur hiérarchie, heureusement non, elle arrive à bien nous expliquer les points de vue de chaque partie. On a donc une vision assez globale des situations.

Quel plaisir de voir une série de qualité en français, sans sous-titres et avec la possibilité de comprendre toutes les références. Dans les séries US, il y a souvent des petites blagues ou des répliques qui rappellent des évènements aux États-Unis qu’il nous est difficile de comprendre, à nous, Européens.

Les personnages

C’est l’un des points qui rend le début de saison si difficile à regarder. On nous offre les personnages sur un plateau, on s’ennuie un peu, les choses ont du mal à démarrer. Néanmoins, par la suite, on peut apprécier la façon dont les personnages sont traités. Leurs vies, leurs histoires d’amour, leurs problèmes, on apprécie de la voir évoluer et c’est carrément bien fait. On se dit alors que ce début de saison était nécessaire pour la suite, en tout cas c’est mon avis et malgré un début de saison difficile, j’ai toujours eu l’envie de voir la suite, même si j’ai pris beaucoup moins de temps à voir les quatre derniers épisodes que les quatre premiers.

Il est vrai que l’idylle entre Florence et Thomas est peu intéressante au début, mais par exemple, elle permet de faire le lien entre TV2F et 24 Heures dans le Monde, la chaîne et le journal fictifs. Et pour continuer dans cet exemple, on laisse tomber leur histoire pendant 2-3 épisodes pour y retourner et nous permettre de voir les deux personnages faire évoluer l’intrigue principale.

En tout cas, à la fin de la saison, on est attaché à ces personnages et l'événement qui frappe l'un d'eux dans le dernier épisode : c’est donc une réussite de la part des scénaristes.

Les défauts

Le premier défaut que je trouve à la série, c’est son format. Ces 53 minutes de moyenne sont assez longuettes. Des épisodes d’un format plus court et avec plus d’épisodes auraient été bien plus accessibles. Enfin, encore une fois, j’ai avalé les derniers épisodes comme une lettre à la poste.

Autre petit défaut, ce sont les quelques coquilles au niveau du jeu de certains acteurs et parfois également au niveau du script. L’acteur qui joue Thomas Schneider, Jérôme Robart, a certaines mimiques surjouées, un peu agaçantes. On voit beaucoup son personnage, c’est assez rare, mais pas suffisamment pour ne pas être souligné. Il y a également le début de saison du personnage Michel Cayatte. Je ne sais pas vraiment si ça vient du script ou du jeu d’acteur de Patrick Bouchitey, mais certaines scènes sentent un peu faux. Cela nous décroche un peu de l’épisode mais la fin de saison du personnage (et donc de l’acteur) est impeccable.

J’ai souvent entendu des reproches quant à la fin de saison. En effet, il n’y a pas réellement de "cliff", on nous montre les enjeux de la suite et on en reste là. Personnellement, ça ne m’a pas gêné. Toute la saison n’en a pas, les fins d’épisodes sont loin d’offrir un énorme suspense. Exception, l’épisode 6, avec le Russkof qui parle à la rescapée journaliste et c’est la fin d’épisode que j’ai le moins appréciée de la saison. Donc il est clair que c’est une question de goût, mais je trouve qu’en plus de 50 minutes, la série réussit à nous offrir à chaque épisode de quoi nous donner envie de voir la suite.

La réalisation et la mise en scène

Je terminerais sur une note positive, celle de la réalisation et de la mise en scène. C’est d’ailleurs un point, encore, qui me déplaît en général avec les autres séries françaises. Ici, dans Reporters, on a le droit à une réalisation intéressante, avec quelques zooms, des plans avec caméra à l’épaule et ce n’est pas utilisé à tord et à travers. Au contraire, cela colle à la situation.

Cela en plus de la mise en scène qui est quand même souvent bien pensée, les regards à droite, à gauche, cette sensation parfois que les murs ont des oreilles, etc. Seul bémol sur ce point, les scènes de paranoïa de Thomas Schneider étaient quand même assez ratées, surtout celle en scooter avant son accident.