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Le meilleur des séries TV US et internationales
Une fois n'est pas coutume, et en ces temps de crise financière qui parcourt la planète, une autre menace effraie l'homme. Et intéresse particulièrement les cinéastes. Dernièrement, le mitigé Phénomènes lui était consacrée. C'est également le cas avec The Coat, une nouvelle websérie française.
"Nous avons commencé cette série en la pensant comme un programme court. A l'instar d'un Kaamelot ou d'un Caméra Café, nous avons misé sur ce format car le succès de ces séries est assez étonnant" nous explique Sébastien Petitjean, l'un des trois créateurs.
A l'image, la websérie compte pour l'instant trois épisodes d'environ 6 minutes chacun. 12 épisodes sont prévus au total et l'on devrait voir débarquer les épisodes 4 et 5 à la rentrée. The Coat raconte la survie d'un homme qui essaye de résister après la terrible explosion d'une usine de laquelle il s'extrait. Sur son chemin, il trouve un manteau qui contient plusieurs objets. L'un d'eux, un cube, est surmonté d'une inscription, d'un logo mystérieux. La découverte de ces objets pourrait nous faire penser à The Lost Room mais ils n'ont (pour l'instant ?) aucune propriété extraordinaires.

En pleine extraction
Le parti pris graphique est à la fois pessimiste, stylisé mais baigne dans un réalisme noir, et propose une vision d'un monde dévasté. On croirait presque lire une bande-dessinée. Certains plans font largement penser au cinéma d'animation et au jeu vidéo. Je pense notamment aux cendres qui envahissent l'air. Difficile de ne pas y voir un peu du Tombeau des Lucioles (et les films des Studio Ghibli dans lesquels la question environnementale trouve toujours une place) ou de Silent Hill. Sin City n'est jamais non plus très loin.
"Nous sommes accros aux séries autant qu'aux films, ainsi qu'en BD, mangas et jeux vidéos, précise Sébastien Petitjean. Lost et Dexter semblent nous avoir beaucoup influencés dans notre manière de travailler, bien que les deux séries soient vraiment à l'opposé de The Coat. En film, nous ne pourront cacher une affection particulière pour les Fils de l'Homme, les films de Tarantino & Rodriguez, Tim Burton, les films noirs des années 50 et les thrillers ainsi que la SF. Le Monde d'Arkadi et Nausicäa (pour la partie Bd/Manga), et La Route (livre) ont aussi été des sources d'inspiration."

En terme de storyline, il est encore difficile d'émettre un avis. La lenteur du départ agit comme si l'on était assourdit par la violence du cataclysme. Vous auriez également le droit de penser que cet allongement est artificiel et s'étale sur de trop longues minutes. Les lignes de dialogues se comptent d'ailleurs sur les doigts de la main.
Parfois, des flahback investissent la narration de manière impromptue. Ils montrent un enfant regardant la télé, observant les raz de marée, les séismes, les catastrophes naturelles pendant que ses parents se disputent dans la pièce d'à côté. Le message est évident et traduisible comme tel : "Parents, vous avez détourné votre regard du monde dans lequel vous vivez. N'avez-vous pas honte de celui que vous nous laissez ?" Le point de vue de l'enfant étant celui endossé par le téléspectateur et représente, semble-t-il, la jeunesse du personnage principal.
A ceci, il est nécessaire d'ajouter la présence d'une intrigue mystérieuse. Dans l'épisode 3, et sans vous spoiler, on découvre que le personnage principal semble finalement lié d'une manière ou d'une autre au logo présent sur le cube qu'il a ramassé (photo ci-dessous).

Mathieu Caillière a le premier rôle, celui de L'homme
D'emblée, le sujet et le traitement choisi sont accrocheurs. Pour l'instant, l'histoire ne s'est pas encore emballée, il va falloir patienter. Le rythme des séries est en tout cas respecté, avec cliff de fin d'épisodes et révélations en tout genre. Un drame en shortcom donc.
Et c'est justement ça qui est étonnant. Jusque-là, les chaînes françaises nous avait habitué aux comédies dans la veine des Kaamelott et autres Un Gars, Une Fille. Mais aucune d'entre elle ne s'est encore risquée à un drama. Aux Etats-Unis, on a vu récemment la chaîne TNT s'y essayer et les initiatives sur Internet ne manque pas, spécialement dans le domaine de la science-fiction justement. Mais est-ce que l'hertzien, ou même le numérique français est demandeur de ce type de programmes ? Les créateurs de The Coat pensent avoir une chance.
"Les démarches auprès de chaînes ne commenceront qu'à la rentrée, en même temps que le lancement de notre nouvelle version du site qui sera mieux optimisé, plus fourni et plus agréable à l'oeil estime Sébastien Petitjean. Nous avons déjà quelques contacts qui devraient nous permettre de faire connaître la série, mais nous sommes toujours ouverts à de nouvelles possibilités pour nous aider à nous populariser ou à nous produire!"
Pour voir les épisodes gratuitement, ils vous faudra accéder au site The-Coat.net. Petite mise en bouche en tout cas, voici la bande-annonce :
"Nous avons commencé cette série en la pensant comme un programme court. A l'instar d'un Kaamelot ou d'un Caméra Café, nous avons misé sur ce format car le succès de ces séries est assez étonnant" nous explique Sébastien Petitjean, l'un des trois créateurs.
A l'image, la websérie compte pour l'instant trois épisodes d'environ 6 minutes chacun. 12 épisodes sont prévus au total et l'on devrait voir débarquer les épisodes 4 et 5 à la rentrée. The Coat raconte la survie d'un homme qui essaye de résister après la terrible explosion d'une usine de laquelle il s'extrait. Sur son chemin, il trouve un manteau qui contient plusieurs objets. L'un d'eux, un cube, est surmonté d'une inscription, d'un logo mystérieux. La découverte de ces objets pourrait nous faire penser à The Lost Room mais ils n'ont (pour l'instant ?) aucune propriété extraordinaires.

Le parti pris graphique est à la fois pessimiste, stylisé mais baigne dans un réalisme noir, et propose une vision d'un monde dévasté. On croirait presque lire une bande-dessinée. Certains plans font largement penser au cinéma d'animation et au jeu vidéo. Je pense notamment aux cendres qui envahissent l'air. Difficile de ne pas y voir un peu du Tombeau des Lucioles (et les films des Studio Ghibli dans lesquels la question environnementale trouve toujours une place) ou de Silent Hill. Sin City n'est jamais non plus très loin.
"Nous sommes accros aux séries autant qu'aux films, ainsi qu'en BD, mangas et jeux vidéos, précise Sébastien Petitjean. Lost et Dexter semblent nous avoir beaucoup influencés dans notre manière de travailler, bien que les deux séries soient vraiment à l'opposé de The Coat. En film, nous ne pourront cacher une affection particulière pour les Fils de l'Homme, les films de Tarantino & Rodriguez, Tim Burton, les films noirs des années 50 et les thrillers ainsi que la SF. Le Monde d'Arkadi et Nausicäa (pour la partie Bd/Manga), et La Route (livre) ont aussi été des sources d'inspiration."

En terme de storyline, il est encore difficile d'émettre un avis. La lenteur du départ agit comme si l'on était assourdit par la violence du cataclysme. Vous auriez également le droit de penser que cet allongement est artificiel et s'étale sur de trop longues minutes. Les lignes de dialogues se comptent d'ailleurs sur les doigts de la main.
Parfois, des flahback investissent la narration de manière impromptue. Ils montrent un enfant regardant la télé, observant les raz de marée, les séismes, les catastrophes naturelles pendant que ses parents se disputent dans la pièce d'à côté. Le message est évident et traduisible comme tel : "Parents, vous avez détourné votre regard du monde dans lequel vous vivez. N'avez-vous pas honte de celui que vous nous laissez ?" Le point de vue de l'enfant étant celui endossé par le téléspectateur et représente, semble-t-il, la jeunesse du personnage principal.
A ceci, il est nécessaire d'ajouter la présence d'une intrigue mystérieuse. Dans l'épisode 3, et sans vous spoiler, on découvre que le personnage principal semble finalement lié d'une manière ou d'une autre au logo présent sur le cube qu'il a ramassé (photo ci-dessous).

Mathieu Caillière a le premier rôle, celui de L'homme
Et c'est justement ça qui est étonnant. Jusque-là, les chaînes françaises nous avait habitué aux comédies dans la veine des Kaamelott et autres Un Gars, Une Fille. Mais aucune d'entre elle ne s'est encore risquée à un drama. Aux Etats-Unis, on a vu récemment la chaîne TNT s'y essayer et les initiatives sur Internet ne manque pas, spécialement dans le domaine de la science-fiction justement. Mais est-ce que l'hertzien, ou même le numérique français est demandeur de ce type de programmes ? Les créateurs de The Coat pensent avoir une chance.
"Les démarches auprès de chaînes ne commenceront qu'à la rentrée, en même temps que le lancement de notre nouvelle version du site qui sera mieux optimisé, plus fourni et plus agréable à l'oeil estime Sébastien Petitjean. Nous avons déjà quelques contacts qui devraient nous permettre de faire connaître la série, mais nous sommes toujours ouverts à de nouvelles possibilités pour nous aider à nous populariser ou à nous produire!"
Pour voir les épisodes gratuitement, ils vous faudra accéder au site The-Coat.net. Petite mise en bouche en tout cas, voici la bande-annonce :
Ca Va Pas Etre Possible, vraiment pas du tout | Le grand bilan de l'année 2023 : séries, épisodes, membres, choix de la rédaction |
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INFORMATIONS
Date : 20/08/2008 à 17:55 Auteur : la rédaction Fiche série : The Coat Catégorie : Bla Bla Bla Sous-Catégorie : Divers |
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