Gloire à CAliforniCAtion

Publiée le 15/03/2008 à 23:02
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On ne peut pas renier ce fait : avec Californication, M6 aura eu le don d'agiter toute une partie des journalistes télés ramollis par les programmes d'Endemol. Mais quand j'ai lu les critiques dithyrambiques obtenues par la série, ça m'a donné envie de faire caca. Vous remarquerez d'ailleurs que la production de Showtime intègre deux fois cette syllabe : "ca".

Assis sur le trône, impassible bien qu'inquiet par la fluidité de mes excréments, je me suis demandé si un petit tour de ce qui s'est dit le tout sélectionné par mes soins pourrait vous intéresser. C'est en m'essuyant que j'ai pris vigoureusement cette décision : une revue de presse allégée s'imposait.

Cette introduction aura eu le mérite de vous mettre dans le bain. Vous l'aurez deviné, Californication n'est pas une série comme les autres. Elle a l'audace de raconter comment un écrivain raté joué par David Duchovny peut se distinguer de nos jours, sous toutes les formes.

Il est fainéant, obsédé sexuel, irresponsable et s'affranchit perpétuellement de ses limites et de celles imposées par la société. C'est un petit jeu qu'il a entamé depuis qu'il s'est fait jeté par son ancienne compagne mais surtout, depuis que son livre à succès a été porté à l'écran en une piteuse adaptation. Voilà grosso modo les traits du personnage et de la série que vous pouvez retrouver en détail dans un dossier écrit il y a déjà quelques mois à la fin de la diffusion américaine. Place maintenant au petit tour du web :

Et bien je vais répondre à cette interrogation : Oui. Mais pas trop grand ni trop fort, le oui. Cette série est sympathique, sans ambition et vu la désinvolture des personnages à notre égard, ce serait gros de dire qu'on est pris à la gorge par la portée dramatique de leurs actes. Certaines scènes sont hilarantes, clairement, peut-être une ou deux par épisodes et puis le reste se laisse boire comme un bon cru de real-tv. Comme quand il s'agit de regarder et d'écouter Quentin chanter : c'est drôle à petites doses tout le temps.

N'en déplaise à Christine Bouillet, directrice adjointe de la programmation chez M6, qui considère que "Californication franchit un cap dans l'écriture", n'hésitant par à la comparer à Sex & The City. J'ai d'ailleurs beau chercher, je ne trouve pas beaucoup de points communs avec cette dernière. S&TC porte un humour classe et léger alors que Californication nous fait rire par sa lourdeur et son humour gras.

Un aspect intéressant que j'ai remarqué tout à l'heure sur le site : la courbe de notes ne fait que décroître tout au long de la saison. Pour s'achever sur un misérable, mais mérité, 9,5 pour The Last Waltz, le dernier épisode. Le season finale représente tout ce que la série n'est pas, vous l'avez bien remarqué, et nous aussi. Pour ceux qui n'avaient pas vu la série jusque-là, je vous encourage à donner votre avis dans le forum que j'ai créé pour l'occasion et de partager un moment de bonheur intense entre lecteurs.


Générique de Californication


Extrait de la version originale


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