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TOP 5. Quand il y a une saison, ça va...



En cette période des fêtes, difficile pour Spin-Off de tenir le rythme de ces dernières semaines niveau actualité. Chacun doit rendre des comptes à sa famille et/ou à ses amis, boire de l'alcool, manger beaucoup et autres occupations à fortes consonances sociales. Sans compter s'offrir des cadeaux et manger du chocolat.

Du coup, chaque membre de la rédaction (Tagne, Rinker, Manuuu et Codebabar) vous a concocté un TOP 5 selon des intitulés qui leurs sont propres. Un nouveau top chaque jour de cette semaine avant la reprise progressive des actus au début d'année prochaine. A noter que nous publierons également en début d'année prochaine les 50 séries les mieux notées de 2012. Allez, bonne lecture ! Lire le TOP 5 des séries bien trop longues, par Rinker... Qui n’a pas trouvé une série à son début géniale, attendant impatiemment chaque semaine le prochain épisode, pour quelques années plus tard, être déçu voir écœuré par ce qu’elle est devenue et ce malgré tout l’attachement qu’on peut avoir pour elle et ses personnages ? En hommage à notre Bricounet national, voici donc mon top 5 2012 des séries "Quand il y a une saison ça va.... C'est quand il y en a beaucoup qu'il y a des problèmes".

Attention article pouvant contenir des spoilers.

5. The Office (US) (9 saisons)

J’ai longuement hésité pour cette cinquième place avec Californication sachant que sur l’année 2012, la deuxième partie de la saison 8 de The Office m’a plutôt plu. Mais le véritable problème se trouve sur ce début de saison 9. Tout le monde est d’accord pour dire que perdre un maître de l’humour comme Steve Carell est préjudiciable pour une série comique. Depuis son départ les seules réussites comiques reposent alors sur le « couple » Dwight/Jim et les quelques fulgurances de Creed, Meredith et Kevin.

Mon problème se trouve justement là. Pourquoi depuis deux ans les scénaristes s’entêtent à mettre en avant les histoires de cœur des personnages comme Andy (succès de The Hangoveroblige !?), Darryl et Oscar ? Michael était le maître de cérémonies de tout ce petit groupe et ce dernier étant parti, on seretrouve avec un fort déséquilibrage entre les personnages restants. Ils ont pourtant essayé de le remplacer en la présence de James Spader. Mais étant présent que 1 épisode sur 3 (choix des auteurs ou de l’acteur ?), le casting fut raté. Ils ont d’ailleurs rectifié le tir en faisant revenir (pour l’intégrer définitivement en saison 9) Catherine Tate lors de l’excursion à Tallahassee (moment de la saison 8 qui connaît une amélioration).

Et c’est sur ce point qu’ils doivent s’améliorer, suite au départ de Steve Carell, les scénaristes doivent tenter des épisodes plus surprenants, qui sortent des sentiers battus (bon dieu faites nous un épisode centré sur Creed depuis le temps). Car dans cette saison 9 les intros (qui restent toujours excellentes) deviennent le seul moment drôle de l’épisode.


4. Dexter (7 saisons et une huitième en préparation)

Tout d’abord il faut savoir qu’au moment où j’écris ses lignes il me manque les trois derniers épisodes de la saison à regarder (si mon avis change après la diffusion, que ce soit en bien ou en mal, je corrigerai mon choix). Cependant si j’aurais fait un top  en 2011, la série aurait été classée à la première ou deuxième place.

Tout commencé pourtant bien : la révélation à sa sœur et le futur affrontement d’un ennemi un peu plus dangereux : un mafieux venant droit de l’est. Mais très vite on  se demande si cette grande révélation n’intervient pas trop tard, le show ayant déjà perdu beaucoup de saveur. Puis viennent les feux de l’amour façon Dexter : après un meilleur ami et une victime complice, Dexter se trouve maintenant une copine  tueuse. Seulement Dexter n’est intéressant que quand il se retrouve seul avec son Dark passenger. Lui ajouter un complice n’a jamais marché et ne marchera sûrement jamais car ont-ils oublié que Dexter est un sociopathe qui n’a aucun sentiment ?

Justement les sentiments à l’eau de rose envahissent alors le show : Isaak le grand mafieux qui tue ses ennemis à coup de tournevis dans l'œil devient le type amoureux qui ne souhaite que se venger de son petit copain et le pire de tous (qu’ils avaient amorcé en fin de saison 6) Debra est amoureuse de son frère. Peut-être que cette histoire incestueuse plait beaucoup dans le nord mais pour anéantir les personnages, il n’y a rien de mieux (les scénaristes n’ont-ils rien trouvé de mieux pour faire accepter à Debra la véritable nature de son frère ?).

Je passe outre les grosses incohérences de plus en plus présentes au fil des  épisodes et les personnages secondaires : Masuka qui a une phrase drôle tous les 3 épisodes, Angel qui achète un bar (whoua trop bien) et Quinn qui … (il fait quoi déjà ??). Le seul truc intéressant est Laguerta qui comprend enfin que Doakes n’est pas le boucher. Mais le seul problème, c’est que son enquête avance aussi vite que met Harrison pour apprendre à dire un mot. À cette vitesse on comprend pourquoi Dexter n’a pas été inquiété depuis plusieurs saisons.


3. The Big C (3 saisons et une 4ème en préparation)

Elle est l’une des récentes séries avec United States of Tara à avoir si bien réussie à marier comédie et drame. Mais cette saison 3, on y retrouve aucun des deux. Le souci, c’est que tout au long de cette saison Cathy et son cancer sont en pauses, ce dernier étant en phase de rémissions. Donc déjà on dit au revoir au drame. Ensuite pour la comédie il n’y a que Sean avec l’histoire du téléphone rose qui arrive  quelquefois à nous faire sourire avant de sombrer dans l’invraisemblable couple à trois.

Le mot invraisemblable résume bien cette saison je trouve. Chaque arc narratif tombe à plat. La pire était pour moi celle de Paul et sa révélation dans le « coaching/conférencier ». Alors qu’on était tous content de s’apercevoir qu’il avait survécu dans le premier épisode, à la fin de la saison on se demande si sa mort n’aurait pas été mieux. Je passe outre le rôle fantomatique d’Andrea et Adam qui se lance dans la religion (ce qui d’ailleurs aurait pu fonctionner avec une meilleure écriture).

Concernant Cathy, son cancer s’étant calmé, la seule chose qui aurait pu être positive et ramener ce ton dramatique si particulier à la série, c’est sa double vie au bar. Cependant, elle est au cours de la série sous-exploitée. Ce qui me désole c’est que petit à petit dans la saison, Cathy perd de son authenticité et réalisme. La  question est de savoir si la série va donc pouvoir, dans cette prochaine 4ème saison (composée de 4 épisodes de 1 heure), nous émouvoir et nous faire rire comme elle a su le faire jadis.


2. Desperate Housewives (8 saisons)

Pour sa révérence, ce sont finalement les téléspectateurs qui sont devenus désespérés à regarder la série (une sacrée baisse de téléspectateurs américains  pour cette saison alors que l’annonce de dernière saison avait été faite 1 an auparavant). Cette ultime saison n’est centrée que sur une intrigue générale : le  pacte pour garder secret le meurtre de Gaby. Et le souci est là : afin de garder cette  intrigue sur 23 épisodes, le fil rouge est tiré en longueur et parsemé de petites  histoires sans intérêt (permettant certaines de faire revenir d’anciennes têtes connues).

L’autre gros souci c’est qu’après 8 ans et même un bond dans le temps après la  4ème saison, nos héroïnes n’ont finalement pas tant changé que ça. On parvient  donc à deviner chacun de leur faits et gestes (voire même les dialogues...), ce qui nous ne laisse aucune surprise  dans le scénario. Même la mort importante d’un personnage récurrent est peu surprenante et l’épisode flashback qui lui rend hommage plutôt raté. Tout est effet de « déjà-vu » que ce soit dans les effets  comiques ou dramatiques.

Marc Cherry parvient même à réutiliser certaines situations existantes dans les  saisons précédentes pour une autre personne voire la même. Un cas résume bien ces deux problèmes : Bree. Durant la saison elle se remet à boire pour sombrer de  plus en plus. Ce qui donne au final une intrigue déjà-vu et qui dure trop d’épisodes pour nous éviter de plonger dans l’ennui.

Même si j’ai pas mal apprécié l’épisode final, cette dernière saison a été mal construite, insuffisamment rythmée et pas assez bouleversante pour élever cette  série à un stade supérieur.


1. True Blood (5 saisons et une 6ème en préparation)

Malgré une amélioration en comparaison à la saison 4 dû notamment au duo Eric et Bill face à l’Autorité, True Blood continue ses erreurs : une multitude de personnages pour une multitude d’histoires en parallèle, dont très peu de passionnantes.

Tandis que la fin de saison 4 nous faisait le plaisir de s’être enfin débarrassé de la  pire actrice du show, cette dernière ressuscite en tant que vampire dès le premier  épisode (une occasion pour montrer qu’elle joue mal quel que soit son rôle). Rien  que cela, mérite à la série d’être présente dans ce classement.

La difficulté que j’ai avec cette série c’est de savoir si les scènes médiocres que nous proposent les scénaristes sont du deuxième voir troisième degré ou tout simplement  de la nullité sans nom. Ils ont tout de mêmes réussis à faire de Russel  Edgington, le grand méchant de la saison 3, un personnage sans intérêt qui connaît  une mort bâclée et dont le retour n’a servi finalement à rien.


    9 personnes aiment : Ludo, Dilou004, Brume, Betterave116, SomethingBlue, ...  


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INFORMATIONS
Date : 26/12/2012 à 16:31
Auteur :
Tags : top 5 séries longues saisons
Catégorie : Spin-Off
Sous-Catégorie : Site


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